L’invention de la boîte à images est souvent attribuée à l’Écossais John Logie Baird, mais la compagnie montréalaise Peck, et plusieurs autres pionniers, ont contribué à l’améliorer entre 1926 et 1939.
Et c’est au petit écran que l’histoire du Québec continue de s’écrire, avec imagination et créativité !
Des personnages plus grands que nature
Après la Seconde Guerre mondiale, les Québécois ont massivement adopté le téléviseur. Lancées respectivement en 1952 et en 1961, Radio-Canada et Télé-Métropole ont longtemps fait figure de duo des ondes francophones au Québec.
Les populaires radioromans sont devenus des téléromans et, fier de ses racines, le public québécois exprime d’abord sa préférence pour les séries historiques. On pense à des personnages comme Séraphin Poudrier, Les Plouffe ou, plus tard, Les filles de Caleb. L’humour occupe, bien sûr, une place de choix avec les séries Cré Basile, Symphorien, Moi et l’autre ou La Petite Vie.
Rayon divertissement, dans les années 1960 et 1970, des émissions comme Jeunesse d’aujourd’hui, Les Tannants, Soirée canadienne et quelques autres laissent une empreinte forte dans l’imaginaire de plusieurs générations. De Gilles Latulippe à Martin Matte en passant par Dominique Michel, le Québec aime rire ! À ce chapitre, Télé-Métropole, aujourd’hui TVA, fédère dès le départ une vaste partie de la population, qui se reconnaît dans sa programmation. Au point où, à certaines périodes de l’histoire de TVA, ses parts de marché sont sans équivalence.
Mieux comprendre le monde
Les entrevues menées par des personnalités appréciées du public ont aussi façonné l’histoire de la société québécoise. Avec Bernard Derome et Pierre Bruneau, on a pu découvrir ce qui se passait près de chez nous et à l’autre bout du monde. L’arrivée de RDI puis de LCN a permis de nous informer en continu, et une chaîne comme TV5 nous a ouvert sur l’espace francophone.
Fondée en 1968, Radio-Québec (aujourd’hui Télé-Québec) a connu du succès avec son contenu éducatif. Les chansons de Passe-Partout sont devenues légendaires, Ciné-cadeau reste synonyme de plaisir familial, et plusieurs animateurs ont marqué les esprits, de Daniel Pinard à Christian Bégin. Plusieurs enjeux de société ont aussi évolué grâce à Droit de parole et à Parler pour parler.
L’arrivée des chaînes spécialisées
Dans les années 1990, Lance et compte et les sketches satiriques de RBO sont de grands rendez-vous collectifs. Lancées en 1986, MusiquePlus et Télévision Quatre-Saisons (aujourd’hui V) sonnent l’arrivée d’une programmation plus décalée. La voie est ouverte à la multiplication des chaînes spécialisées. TVA Sports, LCN, addikTV, CASA, etc. : les propositions se diversifient pour le plus grand plaisir du téléspectateur.
Durant ce parcours, la créativité et l’innovation de l’industrie télévisuelle québécoise alimentent l’imaginaire des téléspectateurs. Les chaînes anglophones, communautaires et multiculturelles ont aussi fait leur place dans le paysage télévisuel québécois.
L’écran est notre avenir
Dès les années 2000, la multiplication des écrans et la force du web amènent plusieurs chaînes à repenser leurs façons de faire. Aujourd’hui, on remarque l’arrivée des OTT dans nos nouvelles habitudes de divertissement télé. OTT ? Pour « over the top », pour tous les types de médias sur internet (ex. : Netflix, Club illico, Crave, Amazon, etc.). Avec eux, on ne « consomme » plus la télévision comme nos parents le faisaient : on est devenus sélectifs (moins de forfaits préassemblés), on visionne en rafale (binge watching) et on enregistre des séries à regarder plus tard et sur un autre appareil !
La technologie encourage l’essor de solutions et de services adaptés et personnalisés. Elle décuple aussi les talents d’ici et une inventivité toujours plus singulière.
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