Se faire comprendre, en tout temps et entre humains, n’est pas toujours évident ! C’est d’autant plus vrai avec ce qu’on nomme la « reconnaissance vocale ».
Depuis quelques années, l’apprentissage des assistants vocaux qui nous entourent s’améliore très vite.
Plus performants, plus intelligents, ils commencent à maîtriser un vocabulaire évolutif.
Allô, j’écoute !?
Aujourd’hui, les téléphones et les haut-parleurs intelligents identifient et interprètent le langage des usagers, peu importe leur accent. Comment ça fonctionne ? Les assistants vocaux sont dotés d’un vocabulaire qui évolue, et ont la faculté de s’adapter à la façon de s’exprimer de chaque personne. Donc, en un minimum de temps, la précision et la constance se bonifient. Par exemple, la machine est capable de saisir les nuances entre les différents accents régionaux du Québec (pôteaux et autres baleînes), et de comprendre que le verbe « dire » en France peut s’entendre « dzire » au Québec.
Parmi ces assistants vocaux, les emblématiques Siri, Alexa ou celui de Google parlent plutôt bien le français d’ici et, surtout, le comprennent tout aussi bien. Attention : ce n’est pas de la traduction, mais bien de l’adaptation. Ou, si vous préférez, de la localisation. Des exemples ? Le vocabulaire sportif. Au Québec, le football n’est pas le même que celui joué en France. On prononce « les Flames de Calgary » à l’anglaise, mais « les Canadiens de Montréal » à la française. Et si on dit « le score de la game », on s’attend à être compris !
Comprendre pour être compris
Le vocabulaire évolutif des assistants vocaux, notamment au Québec, représente donc un défi à la hauteur des technologies disponibles, en constante progression. Elles doivent non seulement considérer les néologismes, tout un arsenal d’accents et d’expressions régionales, la syntaxe ainsi que certaines liaisons et... entorses. On le sait, des questions comme « tu veux-tu ? » et « c’est qui qui ? » font parfois partie de notre manière d’aborder un sujet. Et, entre le féminin et le masculin, certaines réalités s’opposent. En France, on dit « le gang », au Québec, « la gang ». La machine doit le savoir.
Une amélioration partagée
Cela fait maintenant plusieurs années que les Québécois posent des questions à Google ou à Siri. Pour mieux interpréter nos demandes, les assistants intégrés aux enceintes et autres appareils écoutent les utilisateurs parler, de manière à constamment améliorer leur degré de compréhension, pigeant dans une immense banque de conversations humaines. Des linguistes et des traducteurs d’ici analysent et facilitent la « comprenure »des termes, des mots ou des expressions. Même chose chez Amazon, où, à travers le monde, des milliers de personnes veillent à perfectionner les sensibilités de ces assistants vocaux.
Les rouages de l’apprentissage
Voilà donc la véritable beauté de la chose : la qualité et le pouvoir de la reconnaissance vocale, peu importe l’appareil, par exemple la télécommande du téléviseur, s’améliorent avec le temps. Les algorithmes d’apprentissage permettent aux assistants de s’entraîner à déchiffrer, à prononcer et à décoder certaines expressions typiques ou personnelles. On parle d’évolution, certes, mais cela ressemble à une véritable révolution!
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