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Par temps froid, faire ses achats au chaud, dans le confort de la maison, c’est particulièrement agréable.
C’est pourquoi plusieurs entreprises branchées investissent dans le commerce vocal, ou le v-commerce (voice commerce). Parler à son assistant vocal pour commander? Bien sûr. Et ce n’est pas une révolution : c’est tout simplement le futur. Et le présent.
Pourquoi commander à voix haute?
La commande à l’auto répond depuis des décennies à l’appel de clients pressés. Et on peut livrer aussi bien un ordinateur par camion postal qu’un burger en patins à roulettes. Il est facile de passer une commande vocale (c’est de plus en plus facile!), et cela encourage le v-commerce.
Mais il y a plus : le caractère innovant et la facilité d’exécution du commerce vocal parlent aussi bien aux plus jeunes qu’aux aînés. Sa pratique « mains libres » attire les adeptes du multitâche, qui peuvent cuisiner ou faire de l’exercice en magasinant!
De la parole à l’action
Le comportement de la clientèle est en transformation : la quantité d’informations disponible rend les consommateurs à la fois curieux, exigeants et impatients, en magasin ou devant l’écran. Attendre en ligne, physiquement ou virtuellement, ce n’est pas très populaire, sauf peut-être devant le restaurant Schwartz’s et le bureau des passeports!
Grâce au commerce vocal, vous accédez non seulement à de l’information, mais surtout à de l’action. Recherche de produits, recommandation, achat, commande de taxi ou d’ordi : la chaîne opérationnelle est entre vos mains. Ou plutôt votre voix.
Quand la voix est mélodieuse
Pensons au mammouth du commerce électronique, Amazon. Après avoir entendu, sur l’enceinte Echo, « Alexa, commande-moi du café », l’assistante vocale vérifiera l’historique d’achats de l’acheteur. S’il n’en a jamais commandé, Alexa suggérera au client les sélections d’Amazon (« Amazon Choice »), lui dira le prix, puis lui demandera si ça lui convient. Si la réponse est « oui », Alexa va passer la commande. Sinon, d’autres options seront proposées. Simple comme bonjour.
Les chaînes se déchaînent
Les grandes chaînes de distribution et de restauration ont vite compris cette quête de simplicité. Starbucks a noué des partenariats avec Amazon, et, grâce à Google Shopping, Walmart et Costco offrent à leurs habitués d’acheter leurs produits au moyen du commerce vocal.
McDonald’s vient tout juste d’acquérir l’entreprise Apprente, spécialisée en reconnaissance vocale. Une autre acquisition qui fait jaser.
Des conseillers financiers branchés
L’essor de ce nouveau commerce conversationnel se remarque chez les institutions financières : PayPal et RBC (Banque royale du Canada) se sont associés à Siri, l’assistant vocal d’Apple; American Express collabore avec Echo, d’Amazon; et Capital One, avec Cortana, de Microsoft. Intuitive et facile, la commande vocale permet aux clients de ces entreprises de gérer leurs comptes, de payer les factures ou de se faire suggérer un compte d’épargne ou une carte de crédit répondant à leur profil financier.
Les banques, comme plusieurs autres établissements, ont aussi recours à un système d’analyse vocale pour contrer la fraude. Comme une empreinte digitale, la voix — même enrhumée! — permet d’authentifier l’interlocuteur et d’éviter le vol d’identité.
Ces entreprises ont compris que, pour leur croissance, seules deux voix sont nécessaires : celle du client et celle d’un assistant virtuel. Donc, la parole est à vous!
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