Paul Byron ne connaît pas le départ espéré. Après neuf matchs, il est toujours en quête de son premier but de la saison.
Ses deux seuls points, dont l’un a été acquis dès le premier match en Caroline, lui confèrent le dernier rang des marqueurs chez les attaquants du Tricolore.
Voilà qui n’est pas une situation habituelle pour le francophile qui, n’eût été les blessures la saison dernière, aurait atteint le plateau des 20 buts pour la troisième saison d’affilée.
« Je dois faire mieux. Ma concentration doit être meilleure et je dois gagner plus de bagarres à un contre un. Comme je le faisais dans le passé », a énuméré Byron au terme de l’entraînement du Canadien, mercredi.
En se faisant complice du premier but de la soirée de Phillip Danault au Minnesota, dimanche, Byron a ainsi mis fin à une léthargie de sept matchs sans noircir la feuille de pointage. Si l’on fait abstraction de l’action qu’il a ratée en raison de blessures, il s’agissait de sa troisième plus longue disette depuis son arrivée avec le Canadien, en octobre 2015.
Des passages à vide qui, d’ordinaire, se produisaient en février (13 matchs, du 2 au 28 février 2017 et 9 matchs, du 30 janvier au 17 février).
« Je ne connais pas le début que je voulais, mais la bonne nouvelle, c’est qu’il reste encore beaucoup de hockey à jouer. Je ne suis pas trop inquiet, je travaille tellement fort », a indiqué Byron.
« Je sais que je suis capable de mieux. Et je vais faire mieux », a-t-il assuré.
Rencontre avec Julien
Habituellement, Byron est celui qui redonne de la vigueur à son équipe en parvenant à s’échapper, en distribuant une solide mise en échec ou en effectuant un repli défensif intense. Or, on a trop rarement vu ce Byron depuis le début de la campagne.
« Je suis le genre de joueur qui peut donner une étincelle à l’équipe et je ne le fais pas présentement, a-t-il reconnu. Même si je ne marque pas de buts, je dois être en mesure d’aider l’équipe d’une autre façon. »
Désireux de le voir en faire un peu plus, Claude Julien a déjà amorcé une discussion avec son attaquant ; un entretien au cours duquel l’athlète de 30 ans s’est montré tout aussi transparent que devant les journalistes.
« C’est bon signe quand un gars reconnaît et comprend ce qu’il fait de mal. On espère qu’il parviendra à retrouver sa touche et amènera son jeu au niveau suivant, celui qui lui permet de faire une grosse différence dans notre équipe. »
Le monde à l’envers
Oui, le Canadien a besoin d’un Byron efficace. Surtout en infériorité numérique, où l’équipe connaît des ratés depuis le début de la saison. Elle a déjà accordé 9 buts en 31 occasions. Son pourcentage d’efficacité de 71 % est le cinquième plus faible de tout le circuit. Le monde à l’envers en comparaison avec les années passées.
De ce côté, ça semble bien aller pour Byron. Quatrième attaquant le plus utilisé par Julien dans cette sphère du jeu (1 min 46 s par match), il ne s’est retrouvé sur la patinoire que pour un seul de ces neuf buts.
L’infériorité numérique étant une affaire d’équipe, Byron demeure tout de même insatisfait du rendement de l’équipe. Cependant, encore une fois, il garde espoir.
« On en fait tous une affaire personnelle. On essaie de s’améliorer. On travaille fort. Plus la saison va avancer, mieux ça va aller », a-t-il déclaré.
Tatar quitte l’entraînement
Par ailleurs, on se demandait bien si la punition écopée par Byron en territoire offensif et qui a mené au but égalisateur de Brad Hunt, dimanche après-midi, ne venait pas de confirmer son billet pour la passerelle de presse lors de la visite des Sharks de San Jose, mercredi soir.
Ce ne sera possiblement pas le cas puisque Joel Armia et Tomas Tatar sont des cas douteux pour cette rencontre. Blessé au bas du corps, Armia était de retour à l’entraînement après s’être blessé lors de l’affrontement contre le Wild, jeudi. Son cas sera réévalué mercredi matin.
Idem pour Tatar, qui a dû quitter l’entraînement de mercredi après avoir reçu un tir sur un pied.
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