Félix Auger-Aliassime a eu de l’adversité lors de son match de premier tour à la Coupe Rogers, mardi, au stade IGA. Toutefois, comme tous les bons joueurs, le Québécois a trouvé une façon de venir à bout du coriace Vasek Pospisil.
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Auger-Aliassime l’a emporté 6-2, 6-7 (3) et 7-6 (3) devant le Britanno-Colombien qui n’a pas à rougir de sa performance. Un marathon de tennis qui a duré plus de deux heures et 30 minutes.
Pourtant, tout avait bien commencé pour le joueur local. Il a été solide à la première manche et on pensait qu’on aurait droit à un duel expéditif.
«Je mentirais si je disais que je n’ai pas eu de doutes, ou la peur de perdre, a mentionné Félix Auger-Aliassime. Lorsque le match est serré comme ça, les deux joueurs ont peur que ça penche du côté adverse.
«Lors des deuxième et troisième sets, ça aurait pu se jouer à peu de choses. Un ou deux points mal joués sur mon service et le match est terminé. À la fin, j’étais juste très soulagé.»
Auger-Aliassime a connu un départ canon en obtenant un bris dès le premier jeu. Cette séquence a dicté l’allure de la première manche.
«J’ai fait un set presque parfait, a-t-il ajouté. Je pense que la nervosité a été mise de côté assez rapidement. On avait un match de tennis. De la façon dont Vasek jouait, le scénario aurait été similaire, peu importe qu’il soit joué à Montréal, en Californie ou à Miami. Après, ce fut difficile d’avoir des balles de bris. Je suis content d’avoir gagné.»
Au pic et à la pelle
Toutefois, Pospisil ne l’entendait pas ainsi. Il a fait durer le plaisir avec sa détermination et son courage. Il a talonné son jeune adversaire en ne lui donnant que très peu de marge de manœuvre.
Pospisil est parvenu à arracher les honneurs de la deuxième manche au bris d’égalité en profitant de quelques erreurs d’Auger-Aliassime.
À la troisième manche, on se dirigeait vers le même scénario, mais Pospisil a été victime de crampes à plusieurs parties de son corps. Son jeune adversaire en a profité pour avoir le dernier mot.
«Je n’avais rien à me reprocher parce que Vasek servait très bien, a précisé l’athlète de 18 ans. D’autres fois, j’avais des retours où j’avais une baisse de précision et de qualité. Ça m’a coûté quelques jeux de retour.
«Après, je suis demeuré bien calme. Ça m’a permis d’avoir la lucidité pour bien finir le match.»
Contre Raonic
Au deuxième tour, Auger-Aliassime va affronter son compatriote Milos Raonic. Lors de leur seul rendez-vous, le vétéran l’avait emporté en deux manches lors du tournoi d’Indian Wells l’an dernier.
«Lors de ce match, je n’étais pas au niveau de Milos, a indiqué le Québécois avec sa franchise habituelle. C’était mon premier ou mon deuxième tableau principal. Il m’avait dominé en grande partie.
«Demain, ça devrait être pour un scénario différent, car je suis un joueur différent. Milos est un joueur quand même très compliqué à affronter. Il ne donne pas beaucoup de rythme et parfois, tu passes des jeux complets à ne pas toucher à la balle, sans avoir de retour ou d’échange.»
La semaine dernière, à Washington, il a eu un client similaire en Reilly Opelka. Il l’avait emporté en trois manches.
«Si je peux utiliser ces repères-là pour m’aider demain, ça fera peut-être une différence. Ça sera un autre match assez compliqué.»
► Après avoir participé à une activité en compagnie de l’ancien joueur des Expos Claude Raymond, Auger-Aliassime a signé des autographes aux nombreux spectateurs qui l’attendaient à l’embouchure du tunnel du stade IGA. Même s’il est dans les hautes sphères du tennis, ces petits moments continuent d’être importants.
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