Fanni n’était pas bien loin

L’Impact affronte mercredi soir les Whitecaps de Vancouver, mais c’est surtout le retour de Rod Fanni qui a fait jaser, mardi matin, lors de l’entraînement.

Celui que les partisans appellent affectueusement Papi, parce qu’il était le vétéran de la brigade défensive l’an passé, a signé une entente jusqu’à la fin de la saison. Sa venue était nécessaire.

Les blessés sont nombreux en défense centrale puisque Victor Cabrera est toujours sur la touche, que le cas de Rudy Camacho demeure douteux et qu’on ne sait pas si Jukka Raitala sera en mesure de jouer.

Cela dit, il ne faut pas s’attendre à voir Fanni au sein de la formation partante dès mercredi soir.

« Je n’aime pas donner des chiffres, mais je crois que ça va venir assez rapidement. Je me suis tenu pas mal en forme et j’ai besoin d’un laps de temps pour tout remettre en service », a estimé le vétéran de 37 ans.

Déjà à Montréal

L’Impact n’a pas eu à chercher Fanni bien loin puisqu’il est à Montréal depuis le début de l’été.

« Je suis revenu il y a à peu près trois mois. J’avais acheté un appartement à Montréal et on s’était installé en famille. J’ai toujours eu à cœur de rester en contact avec l’Impact et j’aime aussi beaucoup la ville. »

Le Français voulait revenir avec le Bleu-blanc-noir cette saison. Le club détenait d’ailleurs une option, mais il a été forcé de la laisser tomber pour des raisons financières.

« Je pense être passé assez près de la retraite, mais je suis encore là et je suis encore en forme. Je me suis beaucoup consacré à ma famille et j’en ai profité », a indiqué Fanni, qui espérait un coup de fil, mais qui admet tout de même avoir été étonné considérant les événements de la dernière semaine.

« J’ai été surpris de recevoir cet appel, mais il s’est passé beaucoup de choses en peu de temps ici. J’ai été approché alors que Rémi Garde était encore au club. Ç’a été particulier de parler avec un entraîneur et d’arriver, et qu’il y en ait un nouveau. »

Une transition pour Bernier

Un autre revenant, Patrice Bernier, s’est adressé aux médias mardi. Celui-ci est entraîneur adjoint de Wilmer Cabrera depuis une semaine jour pour jour.

Disons qu’il est revenu dans un drôle de contexte puisque son premier match sur la ligne de touche s’est déroulé contre le Toronto FC.

« J’avais les crampons, juste pas le maillot et les protège-tibias. De temps en temps, ça ne m’aurait pas dérangé d’embarquer pour déranger Michael [Bradley] ou Jozy [Altidore]. »

Et à ceux qui le voient déjà comme le prochain entraîneur-chef de l’Impact, il répète : « pas si vite ».

« Je ne sais même pas si je vais être ici à la fin de l’année. Je suis venu pour aider dans la transition. Le monde pense à 2020 ou 2021, moi je pense à demain et à aider le coach et l’équipe à gagner des matchs. »

Il y a un match au stade Saputo mercredi soir et il est plutôt important dans le contexte d’une course aux séries.

Wilmer Cabrera a connu un faux départ lors de son premier match à la barre de l’Impact samedi dernier. Il a l’occasion mercredi soir de corriger le tir.

Une victoire à tout prix

Face aux Whitecaps, la pire équipe de l’Association de l’Ouest et avant-dernière formation dans la MLS, il s’agit d’une partie que l’Impact ne peut tout simplement pas échapper.

Une victoire lui permettrait de reprendre le septième rang de l’Est que le Toronto FC lui a ravi en gagnant 2 à 1 au BMO Field samedi.

Un gain donnerait 37 points à Montréal, soit autant qu’en possède Toronto. Le Revolution de la Nouvelle-Angleterre occupe la sixième place (38 points) et D.C. United (39 points) est cinquième.

Toronto et la Nouvelle-Angleterre auront toutefois deux matchs en main sur l’Impact à qui il restera cinq duels à jouer après mercredi soir, tout comme D.C. United qui sera d’ailleurs le prochain visiteur au stade Saputo, samedi.

Si la situation en défense est préoccupante, l’Impact devrait au moins retrouver Samuel Piette, qui semble être remis de sa blessure à l’aine.

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► Le défenseur Jukka Raitala et le milieu Lassi Lappalainen ont été sélectionnés par l’équipe nationale de la Finlande en prévision de deux matchs qualificatifs pour l’Euro 2020, les 5 et 8 septembre, face à la Grèce et à l’Italie.

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