Paul Larocque: partir pour se ressourcer - News Read Free Here

Paul Larocque: partir pour se ressourcer

Share This

Avec un horaire réglé au quart de tour, le journaliste et animateur Paul Larocque ressent viscéralement le besoin de se ressourcer loin de l’agitation de l’actualité. Celui qui se dit « homme des bois » aime pêcher la truite en Mauricie, dans Charlevoix ou aux Escoumins. Il adore aussi voyager et découvrir de nouveaux environnements. Après avoir exploré l’Europe, les Caraïbes et le Maghreb, il rêve de visiter l’Afrique, le Brésil et l’Argentine, en plus de découvrir les fjords de la Norvège. Comme il l’affirme lui-même avec conviction : « Changer d’air, briser la routine, découvrir d’autres cultures est bénéfique à mon hygiène intellectuelle, morale et civique ».

Paysage paradisiaque aux Îles Turquoises.

Photo courtoisie

Paysage paradisiaque aux Îles Turquoises.

Vous considérez-vous comme étant un grand voyageur ?

Je ne vis pas en fonction de mon prochain voyage comme c’est le cas pour certaines personnes. Mais je me sens privilégié de voyager comme je le fais. Cela dit, j’évite les longs parcours, faire plus de 10 heures d’avion est un vrai sacrifice pour moi. Je devrai me faire à l’idée, car ma femme, Mylène Béliveau-Toussaint, et moi souhaitons nous rendre en Afrique.

Quel a été votre voyage le plus marquant ?

Paul et sa conjointe Mylène Béliveau-Toussaint à Rome.

Photo courtoisie

Paul et sa conjointe Mylène Béliveau-Toussaint à Rome.

Mon voyage de noces, il y a sept ans avec ma femme. On a débarqué à Paris, pour nous envoler ensuite vers Milan. Puis en bagnole, nous avons visité l’Italie, en passant d’abord par le lac de Côme — un endroit prodigieux — pour ensuite explorer Gênes, la Toscane, et bien sûr Rome. De là, une croisière nous a menés jusqu’à Istanbul. Un voyage idyllique d’un bout à l’autre ! Mylène n’avait jamais vu Paris, alors j’ai trouvé extraordinaire de la redécouvrir avec elle.

La Via Coronari, à Rome, est la rue préférée de Paul Larocque.

Photo courtoisie

La Via Coronari, à Rome, est la rue préférée de Paul Larocque.

Vous affectionnez particulièrement le Portugal, vous en parlez la langue. Quels en sont les incontournables ?

Dans la mesure du possible, il faut éviter le mois d’août parce qu’il y a trop de touristes. Sans contredit, Lisbonne est à découvrir pour sa grande richesse culturelle, c’est une ville qui bouge et que je compare beaucoup à Barcelone. L’Algarve possède les plus belles plages d’Europe, elles sont sauvages et authentiques, car les Portugais ont, heureusement, eu la grande sagesse d’empêcher les ­développements hôteliers à moins d’un kilomètre des rives. La région de Porto plaît à tout amateur de bons vins. Porto séduit les adeptes du shopping. D’ailleurs, l’artère principale du magasinage s’appelle Santa Catarina.

Y a-t-il une destination qui vous a déçu ?

J’ai pris la décision de ne plus aller à Cuba pour diverses raisons, même si La Havane me fascine. D’abord, la température est souvent incertaine en janvier et février, mais surtout parce qu’il y a des journalistes qui se font arrêter et emprisonner juste parce qu’ils pratiquent leur métier. Ce genre de climat politique ne ­rejoint aucunement mes valeurs.

Quand vous êtes-vous senti le plus dépaysé ?

La fois où je suis descendu de l’avion et que j’ai découvert pour la ­première fois le chaos de Port-au-Prince. Une expérience unique dans une vie ! La situation politique est instable. La ville est malpropre, polluée et les habitants vivent de manière complètement désorganisée, aux antipodes de notre vie au Québec. Par contre, les Haïtiens m’ont charmé. Ils ont une grande joie de vivre, une belle spontanéité, un courage et une résilience remarquable.

Avez-vous déjà eu peur en voyage ?

En 2004, quand j’ai couvert le soulèvement contre le président Haïtien Jean-Bertrand Aristide, j’ai craint pour ma sécurité. J’étais dans la rue avec mon caméraman ainsi qu’une autre équipe de télévision, et à un moment donné, nous avons ­entendu le son d’une balle. Elle avait ricoché à quelques mètres de nous. Bien sûr qu’en deux temps, trois mouvements, nous avons quitté les lieux pour nous protéger !

Qu’aimez-vous faire comme courte escapade pour vous ressourcer ?

Journée de pêche en compagnie de sa fille Élisabeth.

Photo courtoisie

Journée de pêche en compagnie de sa fille Élisabeth.

En saison estivale, mon plus grand ­bonheur est d’aller à la pêche à la truite. Je suis un vrai mordu, j’ai souvent pêché sur la Côte-Nord et dans Charlevoix, dans des endroits réputés. Maintenant, j’ai adopté la Mauricie dans la région de St-Joseph-de-Mékinac, où je loue un petit chalet. La pêche y est extraordinaire et c’est beaucoup plus facile d’accès.

Avez-vous d’autres lieux exceptionnels au Québec ?

Paul Larocque affectionne particulièrement les Îles-de-la-Madeleine. Voici la maison de naissance de la mère de Jean Lapierre, Lucie Cormier. Son père était gardien du phare.

Photo courtoisie

Paul Larocque affectionne particulièrement les Îles-de-la-Madeleine. Voici la maison de naissance de la mère de Jean Lapierre, Lucie Cormier. Son père était gardien du phare.

L’un des secrets les mieux gardés du ­Québec est le Parc national des Grands-Jardins. Il s’agit d’un parc peu connu de la Sépaq que je considère exceptionnel ! Il y a un chalet fabuleux (le Sainte-Anne) construit sur une île et accessible à tous les clients. C’est là que j’ai initié ma fille Élisabeth à la pêche à l’âge de quatre ans. Pendant de nombreuses années, nous y avons organisé des week-ends de pêche père-enfant. La pourvoirie du Domaine Shamrock sur la Côte-Nord, aux Escoumins, mérite aussi le détour. Pour me ressourcer, j’affectionne aussi les Îles-de-la-Madeleine, que j’appelle l’île au bonheur !


► Pour en savoir plus, suivez notre collaboratrice Marie Poupart sur Facebook.


Read More

No comments:

Post a Comment

Pages