Huit semaines en sac à dos à parcourir l’Europe exigent une planification quotidienne. Chaque matin, quelques minutes sont consacrées à l’exploration des vols à rabais et autres promotions sur le web. Toujours à la recherche de la bonne affaire pour en faire plus avec moins ! À Barcelone depuis quelques jours, je déniche un vol vraiment pas cher vers Lisbonne. En direction de l’aéroport, je réalise que je n’ai fait que très peu de recherche sur la capitale du Portugal. Néanmoins, je n’ai entendu que de bons mots sur l’endroit. Chose étrange, cette destination n’avait pas piqué ma curiosité auparavant.
Arrivé à l’aéroport de « Lisboa », je saute aussitôt dans le métro. En peu de temps, me voilà marchant sous la pluie croisant la « rua Da Prata » en direction du quartier Alfama où je logerai. Ce qui me frappe et me fait rire à la fois, c’est de constater à quel point le pavé uni blanc est glissant une fois détrempé. En fait, c’est une véritable patinoire, la prudence s’impose. Après une chasse au trésor dans la pénombre afin de trouver mon hébergement, je m’écroule de fatigue.
Après une nuit de repos, je découvre la ville sous un soleil matinal radieux. De jour, elle surprend au premier regard. Sa dominante de couleur gris blanc et ses nombreux toits ocre laissent entrevoir une ville relativement monochrome. Mais je me ravise rapidement.
Lisbonne est colorée. Spectaculaire par endroits. Ici, la magie se joue dans les détails. Les façades des bâtiments recouverts de carrelage de style « azuléjo » aux motifs géométriques et aux teintes variées offrent des mosaïques qui se distinguent. Les graffitis sont omniprésents, mais parfois, ils s’intègrent comme de véritables fresques d’art urbain. Les kilomètres s’accumulent à la vitesse de l’éclair. Je suis infatigable malgré les nombreuses montées et descentes.
Spectacle urbain
Pas question de monter à bord des trams pour l’instant. J’ai un plaisir coupable à les photographier à leur passage. Le tram 28 est quant à lui le plus spectaculaire. Au passage des petites rues étroites, les trains semblent passer de justesse et s’entendent de loin. Les piétons doivent parfois s’adosser aux murs des maisons afin de libérer le passage. Une scène des plus spectaculaires. J’avoue que la tentation s’est fait sentir d’y monter, mais ce fut bref. Les trams sont bondés et l’espace intérieur est limité. Cependant, vivre cette expérience est incontournable.
Après un bref arrêt au marché public « Time Out » et cassé la croûte dans une ambiance de foule à la fois intimiste, je me suis laissé porter sur la rue Nova Do Carvalho et son revêtement rose. Les couleurs sont éblouissantes. Une marche sur le trajet du funiculaire « da Gloria » où les graffitis sont plus que nombreux me plonge dans un univers spectaculaire de textures. C’est loin d’être monochrome. Quoi de mieux pour une dernière soirée à Lisbonne que de prendre un verre au sommet de l’ascenseur Santa Justa. Une façon unique d’admirer le panorama urbain de cet endroit sublime !
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