Mike Babcock avait paraphé le plus lucratif contrat de l’histoire pour un entraîneur dans la LNH : 8 ans et 50 millions $. Décrit comme un sauveur à son arrivée à Toronto en mai 2015, il aura survécu à tout juste la moitié de son entente avec les Maple Leafs.
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Durant son règne à Toronto, Babcock n’aura jamais conduit son équipe plus loin que le premier tour des séries. Les Leafs ont perdu au tour initial lors des trois derniers printemps.
Le congédiement de Babcock a fait écho un peu partout dans la LNH. Dans les corridors du Centre Bell avant le match entre le Canadien et les Sénateurs, Claude Julien et D.J. Smith ont tous les deux commenté la nouvelle.
« Chaque fois qu’un entraîneur est congédié, ce n’est jamais agréable, a dit Julien. Il y a une grande solidarité entre nous. Ce n’est pas un boulot qui est facile. On sait tous que Mike Babcock a fait ses preuves. Il a gagné à tous les niveaux. S’il le veut, il risque de retrouver du travail assez rapidement. »
Julien était l’un des adjoints de Babcock lors des conquêtes de la médaille d’or du Canada aux Jeux olympiques de Sotchi en 2014 et à la Coupe du monde de Toronto en 2016.
De Toronto à Ottawa
Avant de faire le saut cette année avec les Sénateurs au poste d’entraîneur en chef, D.J. Smith a appris les rudiments de son métier comme adjoint à Babcock avec les Maple Leafs de 2015-2016 à 2018-2019. Smith cherchait ses mots pour parler du renvoi de son ancien complice.
« Je ne sais pas comment répondre, a-t-il répliqué. Mike est un très bon entraîneur. Je sais qu’il se battra et qu’il trouvera une façon de revenir. Mais en disant ça, les Leafs forment une bonne organisation et ils prennent des décisions pour ce qu’ils croient être le mieux pour l’équipe.
« Je serai là pour Mike s’il a besoin de parler, a-t-il poursuivi. J’ai appris beaucoup en travaillant à ses côtés. Il a un énorme respect pour le sport et il ne tient rien pour acquis. Il part au boulot tous les jours et il ne triche jamais. »
Smith a également eu de bons mots pour celui qui prend la place de Babcock à Toronto, Sheldon Keefe.
« Je n’ai pas travaillé énormément avec Keefe, mais nous étions cochambreurs dans la Ligue américaine à Hershey. Il est un très bon gars, une bonne tête de hockey. Il a fait ses classes avec les Marlies, il a prouvé qu’il avait le talent pour devenir entraîneur dans la LNH.
« Les gars qui ont joué pour lui avec les Marlies ont toujours de bonnes choses à dire à son sujet. C’est une triste nouvelle le départ de Mike, mais c’est aussi une occasion pour Sheldon. Il a travaillé fort pour recevoir cette chance. »
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