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Depuis quelques années, nous sommes de plus en plus nombreux à prendre en considération notre empreinte écologique dans nos gestes quotidiens.
De la nourriture biologique au recyclage en passant par les rénovations écoénergétiques, de nouvelles habitudes s’intègrent progressivement à nos vies.
Cette conscience environnementale en amène également plusieurs à vouloir conjuguer leur épargne et leurs valeurs vertes.
En conséquence, des produits d’investissement vert ont été mis sur pied. Tout en faisant fructifier leurs économies, les investisseurs tentent d’appuyer différentes solutions pour répondre aux enjeux écologiques.
L’investissement vert ou écoresponsable participe aux mesures de responsabilité sociale et consiste en une série de pratiques d’investissement destinées à favoriser ou promouvoir la transition énergétique et la diminution des émissions de gaz à effets de serre.
Concrètement, il s’agit de soutenir les entreprises dédiées notamment à la conservation des espaces naturels, la production d’options énergétiques et l’implantation d’initiatives d’affaires et de projets à teneur environnementale.
Les investissements verts peuvent se faire à partir de fonds d’investissement spécialisés ou d’actions boursières, ainsi qu’à travers des obligations permettant de financer des projets spécifiques.
La définition de l’investissement vert est assez large et peut intégrer un grand nombre de pratiques au degré d’écoresponsabilité différent.
Certains investisseurs ne souhaitent s’engager qu’avec des projets et des entreprises dont l’objectif d’affaires est entièrement fondé sur la diminution de l’empreinte écologique, comme le développement d’énergie ou de technologies alternatives.
D’autres vont soutenir des pratiques organisationnelles propres et des traitements efficaces de l’énergie et des déchets par des entreprises aux objectifs variés.
Ainsi, l’investissement vert est une tendance en progrès qui se manifeste par des moyens différents afin de satisfaire la volonté des investisseurs à aligner leur bien-être financier avec leurs préoccupations climatiques.
Accorder ses investissements à ses valeurs
Pour ceux qui seraient intéressés d’adapter leur stratégie de placement aux habitudes vertes, Christiane VanBolhuis, représentante en épargne collective et planificatrice financière partenaire de la Sun Life*, donne quelques pistes.
Avez-vous remarqué un intérêt plus élevé chez vos clients d’investir en fonction de leurs valeurs, notamment celles liées à l’environnement?
Christiane: Oui définitivement! Certaines études vont même jusqu’à dire que le volume d’actifs sous gestion de placements à thématique sociale ou environnementale est près d’avoir doublé sur le marché canadien depuis les 5 dernières années.
On parle ici de placements qui se penchent non seulement sur des facteurs environnementaux – changement climatique, énergie propre, durabilité des ressources, etc. –, mais aussi sur des facteurs sociaux — droits de la personne, politique de diversité, norme de sécurité au travail.
Et finalement, sur des facteurs de gouvernance – postes de responsabilité, culture de l’entreprise, politiques anticorruption par exemple.
Est-ce que l’on doit nécessairement sacrifier du rendement pour investir dans des fonds verts? Est-ce plus risqué?
Christiane: Anciennement, ces fonds connaissaient des rendements généralement moins intéressants qu’un fonds traditionnel – en partie en raison des frais de gestion qui étaient plus élevés.
Aujourd’hui, il y a une tendance des frais à la baisse. Je ne pense pas qu’on doive nécessairement sacrifier du rendement pour investir dans un fonds éthique.
Quant au risque, il existe des fonds éthiques très audacieux comme il y en a des plus équilibrés. Il suffit de choisir celui qui correspond le mieux à votre tolérance de risque.
Comment peut-on concrètement intégrer des fonds verts dans notre plan d’épargne?
Christiane: Ces fonds peuvent être détenus dans votre REER ou dans un CELI par exemple.
Avant d’y investir, j’encourage les gens à poser la question à leur conseiller ou leur planificateur financier si ce type d’investissement correspond bien à leur tolérance de risque, leur horizon de placement et leurs objectifs.
Il doit également cadrer avec la stratégie d'épargne existante et s'intégrer au portefeuille.
Comment un investisseur peut-il prendre connaissance des critères d’évaluation d’un fonds vert ?
Christiane: Chaque compagnie d’investissement a ses propres principes directeurs pour la sélection des titres qui composeront son portefeuille éthique. Il est souvent possible de trouver de l’information sur le site web de la compagnie ou sur les fiches techniques du placement en question.
Comme le dirait François, fier propriétaire de fonds verts et producteur de contenu à porte-monnaie, «C’est pas grand-chose, mais si ça peut faire une différence, why not!»
Source: Rapport annuel de l’association de l’investissement responsable 2018
Faire fructifier son argent tout en préservant l’environnement, c’est possible. Un conseiller de la Sun Life peut vous aider à y parvenir.
*Conseillère en sécurité financière, conseillère en assurances et rentes collectives et planificatrice financière, Solutions Financières Wallace & VanBolhuis inc., cabinet de services financiers, distributeur autorisé par la Sun Life du Canada, compagnie d'assurance-vie, et cabinet partenaire de Distribution Financière Sun Life (Canada) inc.† *Représentante en épargne collective, Placements Financière Sun Life (Canada) inc.†, cabinet de courtage en épargne collective †Filiales de la Sun Life du Canada, compagnie d'assurance-vie
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