Plusieurs parents aiment partager des photos de leurs enfants avec leurs parents et amis.
Mais la majorité des experts pense, au contraire, qu’à trop partager leur vie privée, on risque de leur nuire. À cette fin, voici quelques conseils à suivre.
Fiers de leurs enfants, les parents trouvent tout naturellement l’envie de publier sur les médias sociaux ces moments précieux avec leurs parents et amis.
Sauf que les enfants ont, eux aussi, droit à leur vie privée numérique et cela doit commencer dès les premiers jours, pensent plusieurs experts sur cette question.
Les médias sociaux ne sont pas de simples versions numériques de votre album photo de famille. Les tout-jeunes sont incapables de dire oui ou non à la mise en ligne de leurs photos sur Instagram ou Facebook.
Si vous tenez à publier des photos de vos enfants, on conseille de limiter le type et le nombre d’images et de ne les partager qu’à un nombre limité d’amis ou parents en utilisant les fonctions de confidentialité et de partage.
Si nécessaire, créez un compte «enfant» distinct du vôtre et accessible uniquement par invitation par exemple.
Comme vous avez pu le voir ces dernières années, les grandes sociétés comme Facebook et autres ont des dossiers assez peu reluisants en matière de vie privée et de confidentialité.
Ne comptez pas sur elles pour vous assurer une vie privée. Vous êtes en fait le produit, ne l’oubliez pas.
Dès que vos enfants savent maîtriser un appareil intelligent et accéder à des médias sociaux, vous vous devez d’engager un dialogue avec eux pour déterminer quelles photos ils peuvent publier et celles qui doivent demeurer à l’abri.
N’hésitez pas non plus à leur expliquer l’importance de contrôler leurs données.
Sur les plateformes sociales, les paramètres de vie privée et de confidentialité ne sont pas actifs par défaut. Il vous faut fouiller dans votre compte pour les activer.
Qui peut voir mes photos, qui ne pourra pas, ce n’est pas facile à gérer quand on a des centaines, voire des milliers d’«amis» Facebook.
Avant d’afficher des photos de vos tout-petits, passez en revue les paramètres de confidentialité de vos comptes «sociaux», et songez à effectuer régulièrement des «vérifications de confidentialité» pour vous assurer que rien n’a changé.
Il peut être judicieux de ne publier des photos de famille que sur un ou deux réseaux sociaux dont vous connaissez très bien les paramètres.
Une fois que quelque chose a été en ligne, il peut être étonnamment difficile de s’en débarrasser. Facebook et autres médias sociaux vous permettent de supprimer des photos, mais ils peuvent conserver des copies sur leurs serveurs pendant un certain temps, et le matériel mis en cache peut encore apparaître dans les moteurs de recherche des mois plus tard.
Les experts conseillent d’éviter tout contenu très personnel ou potentiellement embarrassant.
Si vous ne savez pas où tracer la ligne, essayez d’imaginer les camarades de classe de votre enfant au secondaire ou les employeurs potentiels qui trouveront la photo.
Si vous grincez un peu, c’est une assez bonne indication que vous ne voudrez peut-être pas partager ces photos.
En grandissant, vos enfants trouveront embarrassantes leurs photos de bébé qui pourraient donner matière à l’intimidation à l’école ou encore faire le tour du monde.
Tout aussi perturbant, l’idée que des étrangers téléchargent des photos de mineurs pour créer de faux comptes sur les mêmes médias sociaux ou pour les faire passer pour leurs propres enfants.
Le risque est bien là et il ne faut pas le sous-estimer.
Comme il est mentionné plus haut, faites le nécessaire pour que ces photos ne soient visibles que parmi un public très restreint de parents et d’amis.
Utilisez les paramètres de confidentialité pour s’assurer que les photos ne soient pas indexées par les moteurs de recherche.
Un compte privé Instagram est une belle façon de limiter le public, à condition de ne pas géolocaliser vos photos.
En terminant, choisissez bien ce que vous voulez afficher, méfiez-vous de l’excès de partage et utilisez les outils à votre disposition pour protéger la vie privée actuelle et future de vos enfants.
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