Crise de confiance envers la police: Legault ne veut pas d’une commission d’enquête - News Read Free Here

Crise de confiance envers la police: Legault ne veut pas d’une commission d’enquête

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RIVIÈRE-DU-LOUP | François Legault rejette l’idée d’une commission d’enquête, telle qu’évoquée par le PQ, pour faire la lumière sur la crise de confiance qui affecte l’UPAC, la Sûreté du Québec et le Directeur des poursuites criminelles et pénales.

Le premier ministre ne souhaite pas voir une telle commission «enquêter sur les enquêteurs», une responsabilité qui revient déjà au Bureau des enquêtes indépendantes, fait-il remarquer. «Je ne pense pas qu’il faut en ajouter», a-t-il déclaré jeudi matin, avant le début du caucus de sa formation politique en vue de la rentrée parlementaire.

«J’ai confiance aux gens qui sont en place et on va s’assurer que les prochains dirigeants vont être nommés par un vote du deux tiers», a-t-il ajouté.

La semaine dernière, le chef intérimaire du Parti québécois, Pascal Bérubé, avait évoqué l’idée d’une telle commission d’enquête, à l’image de la commission Poitras sur les méthodes d’enquête de la Sûreté du Québec à la fin des années 1990.

Les signes de dysfonction de la police québécoise s’accumulent. Une enquête importante de l’UPAC sur le financement du Parti libéral du Québec, nommée Mâchurer, n’a pas encore abouti. Le commissaire de l’UPAC, Robert Lafrenière, a démissionné le jour des élections l’an dernier, sans fournir d’explications.

À la Sûreté du Québec, le directeur Martin Prud’homme a été suspendu le temps de faire la lumière sur son implication dans l’enquête sur des communications inappropriées qu’il aurait eue avec M. Lafrenière durant l’enquête du BEI sur les méthodes d’enquête de l’UPAC.

Et c’est sans compter les procès avortés après le dépôt d’accusations par l’UPAC. Récemment, des accusations déposées contre l’ex-vice-première ministre Nathalie Normandeau ont été abandonnées, faute de preuve.

Legault s’en remet au futur commissaire

François Legault s’en remet toutefois au prochain commissaire de l’UPAC, qui devrait être nommé d’ici la fin du mois d’octobre. Celui-ci devra être approuvé par les deux tiers des membres de l’Assemblée nationale, comme le prévoit la nouvelle loi adoptée par le gouvernement caquiste.

«Évidemment, si cette personne-là a la confiance de l’Assemblée nationale, il faudra lui faire confiance pour s’assurer que toutes les enquêtes soient bien menées», affirme le premier ministre.

Pas question, toutefois, d’exiger que le prochain patron de l’UPAC soit un civil, comme le réclame Québec solidaire. M. Legault estime que les deux options ont «des avantages et des désavantages». Si le gouvernement propose un policier, les troupes seront heureuses de voir que «c’est un des nôtres qui est rendu le patron». Tandis qu’un civil, lui, apportera un «œil neuf» sur l’organisation, analyse-t-il.  

Plus de détails suivront...


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