Isolation, solitude, dépression ou dépendance, on découvre que l’utilisation de médias sociaux vient avec son lot de problèmes psychologiques.
Selon un sondage de l’Association américaine de psychiatrie sur la perception des médias sociaux, seulement 5% des répondants y trouvent des effets positifs, 38% des effets négatifs et une quasi-majorité de 45% des effets tant négatifs que positifs.
Sur l’isolation sociale et la solitude, les deux tiers pensent que les médias sociaux y sont reliés.
Sur les sites Fast Company et The Conservation, la psychologue Jelena Kecmanovic, professeure à l’Université Georgetown, qui a étudié les périls des interactions en ligne, nous propose six conseils pour savoir garder ses distances face aux médias sociaux.
En limitant l’utilisation des médias sociaux à certains moments de la journée, vous préserverez vos relations avec votre entourage immédiat et au travail.
Placez votre mobile en mode avion ou annulez les notifications pendant les heures de repas en famille et avec vos collègues.
Par politesse et savoir-vivre, assurez-vous que votre appareil ne vous distrait pas. Et surtout, n’apportez pas ce dernier ou votre ordinateur portatif au lit avant de vous coucher.
Plusieurs études confirment qu’une période de cinq jours ou plus loin de Facebook ou de Twitter réduit le stress et apporte une plus grande satisfaction de vivre.
Si cela n’est pas possible, limiter vos clavardages et médias sociaux à seulement 10 minutes par jour produit des résultats similaires sur le plan de la solitude ou de la dépression.
Écoutez-vous et faites des essais.
Par exemple, vous sentez-vous mieux en faisant trois petites sessions de 10-15 minutes à divers moments de la journée ou plutôt après une longue période de 30 à 40 minutes?
Tard en soirée, Facebook vous laisse-t-il mal à l’aise? Si c’est le cas, évitez Facebook après 22 heures.
Si vous vous sentez déprimé en naviguant passivement les sites des autres, limitez vos interactions en ligne qu’aux personnes que vous connaissez ou, mieux encore, aux personnes autour de vous.
Faites le tri dans vos «amis virtuels».
Radiez ceux que vous n’oserez jamais inviter à un party BBQ chez vous. Même logique pour les organisations que vous suivez sans grand intérêt.
N’ayez crainte, la grande majorité ne s’en rendra même pas compte.
Pour donner du piquant à vos consultations sur les médias sociaux, ajoutez des pages amusantes ou cocasses pour réduire les effets négatifs de ces plateformes.
Pour appuyer ses dires, la psychologue rapporte une étude récente que la vie des amis Facebook affecte les gens plus négativement que d’autres contenus.
Quand vous ouvrez votre compte Twitter au lever du lit ou que vous plongez dans celui d’Instagram chaque fois que vous vous butez à une difficulté au travail, soyez brave et posez-vous chaque fois la question: pourquoi suis-je en train de faire cela?
Est-ce vraiment ce que vous voulez faire de votre vie?
Les médias sociaux ne doivent pas devenir un substitut aux rencontres ou aux visites en personne.
Entretenir une conversation en ligne avec un ami, c’est bien, mais lui rendre visite, c’est encore mieux.
Les médias sociaux ne devraient être qu’un ajout à votre vie sociale, pas une fin en soi.
Seules des personnes en chair et en os peuvent répondre à nos besoins humains de base pour les relations et l’appartenance.
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