BÉCANCOUR | Le travail va reprendre à l’Aluminerie de Bécancour (ABI): les syndiqués des trois unités de négociation ont accepté l'offre finale et globale de l'employeur à 79,77%, mardi.
Les 1030 employés s'étaient réunis en assemblée générale pour étudier l'offre soumise la semaine dernière par Alcoa visant à mettre fin au lock-out décrété le 11 janvier 2018.
Le taux de participation a été évalué à 93%.DÉMISSION
Très déçu du résultat, le président du Syndicat des travailleurs de l’Aluminerie de Bécancour, Clément Masse, a terminé sa présentation en annonçant sa démission. «Je ne me sens pas à l'aise de mettre en place cette convention-là», a-t-il expliqué en point de presse, à la sortie de la rencontre.
Le syndicat des travailleurs avait recommandé à ses membres de rejeter l'offre. «On considérait que c'était un contrat qui ne respectait pas nos travailleurs», a indiqué M. Masse.
Ce dernier estime que le combat était devenu «inégal» et constatait de l'«épuisement parmi [les] membres». Ce n'est «sûrement pas parce qu'ils sont satisfaits» qu'ils ont accepté l'offre, selon lui. Par ailleurs, il déplore que les travailleurs de l'aluminerie aient subi des pressions du gouvernement du Québec, tout particulièrement du premier ministre François Legault.
Le président démissionnaire s'est néanmoins dit «fier» des membres de son syndicat «qui ont lutté pendant 18 mois de façon respectable».
L’assemblée générale des membres de la section locale 9700 des Métallos, affiliée à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), se tenait à partir de 9h, à l’hôtel Delta de Trois-Rivières, à huis clos.
Dès le 26 juillet, l'aluminerie va redémarrer graduellement, un processus qui va s'étaler sur une période de six mois.
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