
La folle avancée de la théorie du genre (qui affirme que le masculin et le féminin ne sont que des constructions sociales) nous amène à nous poser des questions qui nous auraient paru farfelues il y a cinq ans.
Question bizarre du mois : une transgenre peut-elle obliger une esthéticienne à regarder et à manipuler son pénis ?
TOUT EST DANS LA TÊTE
Rappelons les faits.
Jessica Yaniv, qui vit en Colombie-Britannique, est une transgenre. Elle a des seins, mais ne s’est pas fait enlever son pénis.
Elle est allée voir une esthéticienne pour se faire faire une « coupe bikini » à la cire.
C’est l’été, et elle veut être mignonne à la plage.
L’esthéticienne a refusé, car elle dit que voir et manipuler des pénis ne fait pas partie de sa tâche. Et puis, elle n’est pas formée pour faire des coupes bikini autour de zizis.
Ça demande, paraît-il, une expertise spéciale...
Après tout, un mauvais geste et clac, Jessica perd son appendice qu’elle veut visiblement garder.
Frustrée, Jessica a porté plainte à la Commission des droits de la personne pour discrimination.
Eh oui, on est rendu là.
D’éminents juristes vont se pencher sur cette question capitale, à savoir si une esthéticienne a contrevenu à la Charte des droits en refusant de raser l’entre-jambes d’une transgenre qui a gardé son pénis...
Actuellement, un peu partout à travers le monde, des hommes et des femmes se battent pour envoyer leurs enfants à l’école ou pour avoir le droit de voter.
Au Canada, le « plusse meilleur pays du monde », une femme qui a une zigounette se bat pour avoir une tonte bikini.
Chacun ses combats.
JE SUIS UNE FEMME !
Ça, c’est la pointe de l’asperge.
Car vous ne le savez peut-être pas, mais maintenant, vous n’avez plus besoin d’avoir les attributs physiques d’une femme pour être reconnu comme femme.
Il suffit que vous vous sentiez femme dans votre tête.
Plus besoin de vous faire poser des seins ou vous faire enlever le pénis. Terminée, l’époque des changements de sexe !
Tout se passe entre les deux oreilles, maintenant.
Vous vous « sentez » femme ? Alors, vous serez officiellement considérée comme une femme, même si vous ressemblez à Dave Morissette ou à Laurent Duvernay-Tardif.
Ce qui veut dire que demain matin, si ça me tentait, je pourrais entrer quand je veux dans les toilettes pour femmes.
« Monsieur, voyons, c’est la toilette des femmes !
— Qui vous dit que je ne suis pas une femme ?
— Mais vous êtes un homme !
— Non, madame ! Je me sens femme, donc je suis une femme ! Cessez de me discriminer et laissez-moi passer, j’ai une envie pressante... »
Je pourrais aller dans les gyms pour femmes. Je pourrais être membre de la Fédération des femmes du Québec.
Je pourrais profiter des quotas destinés à avantager les femmes dans tel ou tel secteur.
Je pourrais participer à des compétitions sportives pour femmes.
Si je suis victime de violence, je pourrais même aller dans un refuge pour femmes !
C’est pas beau, ça ?
Mais il ne faut pas rire de cette situation, noooon, car on passerait pour de méchants réacs.
Quelle époque formidable...
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