Vous avez décidé de passer quelques jours à La Havane avec vos enfants, mais ceux-ci n’en peuvent plus de visiter les musées et d’arpenter les rues de la Vieille Havane ?
Qu’à cela ne tienne, emmenez-les au cirque. Un vrai cirque sous un vrai chapiteau, baptisé « Trompo loco », avec plein de friandises à grignoter. Le chapiteau permanent est situé dans le paisible quartier Playa, tout près de la mer, plus précisément au coin de la magnifique Quinta avenida et de la 110e rue. Un cirque sur le bord de la mer, faut le faire. Les riverains vont se baigner, puis après la saucette, ils se paient une petite partie de plaisir sous le chapiteau. Avec papa et maman. Car c’est vraiment un divertissement familial qui coûte trois fois rien. Ce dimanche après-midi, j’ai assisté à la deuxième représentation, vers 17 h, et les gradins étaient remplis à craquer.
Moi qui n’ai pas les moyens de me payer le Cirque du Soleil à Montréal, je me suis laissé tenter par le cirque au soleil, avec ses effluves d’air salin.
Sourires assurés
Bon, d’accord, on est loin des virtuoses du Cirque du Soleil ou du Cirque Éloise, pour ne nommer que ces deux troupes québécoises connues et appréciées mondialement, mais Cuba est un petit pays et, ma foi, en matière de fabrique à sourires pour les enfants, il réussit très bien.
Le spectacle présenté tout au long de l’été est des plus traditionnels, avec ses clowns et saltimbanques spécialistes des quiproquos, ses prestidigitateurs, magiciens et devins, ses équilibristes, acrobates et trapézistes qui nous arrachent quelques « ohhh » et déclenchent des applaudissements. Ce qui détonne avec les autres spectacles circassiens, c’est qu’ici à Cuba, tout se fait sur un rythme latin, avec des musiques et des airs latins, des déhanchements et des pas de danse latins, qui soulèvent d’emblée l’adhésion des spectateurs.
Renommée internationale
Le Cirque national de Cuba participe à de nombreux festivals à travers le monde et a mérité quelques prix.
Si, pendant les premières décennies après le triomphe de la révolution, le « premier cirque socialiste d’Amérique » tournait surtout dans les anciennes Républiques socialistes, aujourd’hui son champ d’action s’est élargi à l’Europe et aux Amériques.
Il possède aussi une École nationale du cirque, qui est associée au Centre national des écoles d’art et qui forme les jeunes recrues à travers un programme académique spécial.
Ça vaut le détour.
Après le spectacle, vous n’aurez aucune difficulté à regagner votre hôtel ou votre casa particular, car il y a abondance de taxis.
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