Sur les routes norvégiennes - News Read Free Here

Sur les routes norvégiennes

Share This

La Norvège est sans aucun doute l’une des destinations nordiques les plus prisées. Au moment de m’envoler pour Oslo, j’ai encore du mal à y croire. Je récupère ma voiture de location et je prends la route vers le nord-ouest. Après quelques heures très festives dans la capitale du pays, en pleine fête du Travail, je quitte la ville et amorce mon trajet sur l’autoroute, direction Lillehammer. Un détour par les installations olympiques de 1994 s’impose.

La route E39 se transforme dans la région de Skei. Dans ce tronçon de quelques kilomètres, on est transporté dans un monde tout droit sorti d’une scène de film.

Photo Mathieu Dupuis

La route E39 se transforme dans la région de Skei. Dans ce tronçon de quelques kilomètres, on est transporté dans un monde tout droit sorti d’une scène de film.

Puis, je m’enfonce dans les ­montagnes sur la route E136. La vitesse est lente, très lente. Heureusement, les paysages sont magnifiques. Du moins, c’est ce que je pense à ce stade. Mais arrivé dans la région d’Åndalsnes, ce que je croyais magnifique devient ­complètement irréel ! Les arbres déployant leurs feuilles printanières se disputent la vedette avec la neige fraîchement tombée au sol et dans les montagnes. Cette même neige me donne du fil à retordre lors du passage de certains cols montagneux avec un véhicule muni de pneus d’été.

Considérée comme la construction norvégienne du siècle, cette route est devenue une véritable attraction touristique depuis son inauguration, en 1989.

Photo Mathieu Dupuis

Considérée comme la construction norvégienne du siècle, cette route est devenue une véritable attraction touristique depuis son inauguration, en 1989.

Au gré de la vallée

Après quelques heures dans la ville de Ålesund, je mets le cap au nord vers une route mondialement connue. La route de l’Atlantique est un ­chemin ­incontournable pour admirer le génie routier des Norvégiens et la ­beauté de la côte morcelée de la région de More og Romsdal. Au moment de ­franchir les 8,3 kilomètres entre Vevang et Averøy, de forts vents agitent la mer. Rien à voir avec une tempête ­d’automne, mais quelques belles vagues démontrent la force de l’océan en se ­fracassant sur les piliers des ponts. Une fois cette ­expérience routière complétée, ­l’appel des Fjords me conduit plus au sud. ­Malheureusement, une ­tempête de neige printanière m’empêche de jouer du volant dans les virages en épingle de la Trollstigen, la route des Trolls. ­Néanmoins, je réussis à monter ­suffisamment haut en voiture, et par la suite en souliers, dans la neige. La ­beauté de cette vallée et de sa grande chute est saisissante !

Les montagnes de la région de Åndalsnes coupent le souffle à chaque courbe.

Photo Mathieu Dupuis

Les montagnes de la région de Åndalsnes coupent le souffle à chaque courbe.

Après, dans un itinéraire de tunnels, de nombreux traversiers et de longs détours contournant les multiples bras des Fjords, j’arrive devant le fameux ­Geirangerfjord. Un spectacle naturel inoubliable. Long de 15 kilomètres, ce fjord caractérise l’esprit des grands espaces norvégiens. Pas étonnant que ce site soit l’un des plus visités de la Norvège ! Plus loin sur la route E39, une petite escale qui se voulait purement fonctionnelle s’est avérée une ­véritable révélation. J’aboutis par hasard dans la petite ville de Skei. Une halte nature fort sympathique où les paysages plus arides me laissent parfois une ­impression d’Highlands écossais.

Le quartier Bryggen de la ville de Bergen fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO. Encore aujourd’hui, environ 62 bâtiments subsistent et offrent une expérience singulière aux visiteurs.

Photo Mathieu Dupuis

Le quartier Bryggen de la ville de Bergen fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO. Encore aujourd’hui, environ 62 bâtiments subsistent et offrent une expérience singulière aux visiteurs.

Entre Skei et Bergen, deuxième ville en importance dans le pays, les ­tunnels se succèdent. Tellement qu’on ne ­réussit pas à les compter et surtout les prononcer. Sur cette route, on ressent ­clairement la descente vers la mer. La végétation change et la densité urbaine s’installe. Mais attention, l’arrivée à Bergen n’étourdit en rien le voyageur qui sort de la nature sauvage. Cette ville cohabite parfaitement avec son environnement et est un joyau du plein air. Une balade dans le quartier historique de Bryggen sous le soleil doré du 62e parallèle clôture à merveille ces 1700 km en sol norvégien. Je n’ai qu’une seule envie. Revenir en Norvège et franchir des kilomètres de nature prestigieuse aux paysages inoubliables !

En découvrant Geirangerfjord, il est impossible de ne pas être envahi par l’émotion en voyant un tel panorama.

Photo Mathieu Dupuis


Read More

No comments:

Post a Comment

Pages